Dossier Maurice Rollinat

 

MAURICE ROLLINAT DANS LA PRESSE

Portrait de Maurice Rollinat par Catherine Réault-Crosnier.

 

Le Pays

Vendredi 28 septembre 1883

Page 3.

(Voir le texte d’origine sur Gallica.)

 

 

REVUE LITTÉRAIRE

(…)

Chez Charpentier, Dans les brandes, poèmes et rondels, par Maurice Rollinat. – L’auteur des Névroses offre aujourd’hui un second volume au public. Nous ne retrouvons pas dans cet ouvrage la touche vigoureuse et brûlante du romantique dont le premier recueil fit une si grande sensation, mais cela tient à ce que M. Maurice Rollinat a voulu montrer combien étaient variées ses ressources. Ses poèmes et ses rondels nous montrent, en effet, le poète des Névroses sous un aspect inattendu. Ce sont des fantaisies simples, presque enfantines, naïves comme des fabliaux archaïques, mais la forme exquise, ciselée, burinée tour à tour par une main expérimentée, concourt encore à classer au premier rang l’artiste distingué, le maître rimeur que les lettres ont admiré dans les Névroses. M. Maurice Rollinat a voulu prouver qu’il n’avait pas une note unique, ainsi que l’étendue de son clavier. Il a passé d’un extrême à l’autre, laissant voir qu’il sait faire vibrer toutes les cordes et qu’il excelle autant dans le genre idyllique que dans le genre romantique le plus accentué.

(…)

H. Pellerin.

 

Remarque de Régis Crosnier : H. Pellerin fait une comparaison avec Les Névroses. Il avait fait une présentation de ce livre dans sa « Revue littéraire » publiée dans Le Pays du 6 avril 1883, page 3.